C'est quoi l'inverse d'atmosphère ?
Je vais aller prendre un immense bain, avec de la mousse jusqu'au menton. Après, je me rase ma petite moustache horrible et j'enfile des vêtements qui sentent l'air et le savon. J'ouvre mon cours de Chimie et j'étudie comme une bête. Je me démène contre les nombres d'oxydation et je terrasse Arrhénius Svante. Ensuite, je m'octroie une petite pause délicieuse. Puis je dois lire Anna Gavalda. Là, j'explique : c'est pour l'école. Au départ, je dirais les 10 premières pages, c'était jouissif. Comme quand on regarde un nanar à la télévision et qu'on se plaît à critiquer chaque dialogue mal tourné, chaque cliché, chaque astuce pour emmerveiller-l-adolescente-deemmerveiller-l-adolescente-de-15ans-classique. 10 pages plus tard, donc, ça devient lassant. Vers la 25ième, je lis une phrase, je lève les yeux aux ciels. Je me suis arrêté à la 27ième. La couverture dit "légère" je trouve ça indigeste, "drôle" je trouve ça pathétique, "émouvante" je trouve ça superficiel. Claquer 11€ là dedans, ça me fout la gerbe. Mais faut avouer que la couverture est plutôt jolie. Niaise. Soupir. Me voilà démotiver.